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lundi 13 décembre 2021

JAYDE NICOLE : DE MANNEQUIN COQUIN À FEMME D'AFFAIRES AVISÉE...


Le magazine PLAYBOY n'affiche plus de femme nue dans ses pages.  En remontant aux débuts de cette publication jadis jugée scandaleuse, beaucoup de splendides représentantes de la gent féminine ont profité de leurs photographies osées, dans cette revue à sensation du magnat de la presse Hugh Hefner, pour lancer une belle carrière dans le monde de la mode.

D'autres "pin-up" de Playboy ont fait leur marque comme actrice au cinéma ou à la télévision.  À titre d'exemples, mentionnons Marilyn Monroe qui fut la première vedette à tout dévoiler dans le numéro initial de Playboy, celui de décembre 1954. Jayne Mansfield (playmate du mois en février 1955), Anna Nicole Smith (mai 1992), Victoria Silvstedt (décembre 1996) ont également atteint le statut de "star" après avoir posé nue pour Playboy.

Mais, somme toute, la grande majorité des playmates de Playboy n'ont pas connu la gloire.  Elles ont certes utilisé cette expérience spéciale comme tremplin pour se tailler une place dans le monde du show business, mais rarement dans des rôles majeurs.



La canadienne Jayde Nicole, (photos ci-dessus), playmate de l'année 2008, a maintenant 35 ans, mais elle tarde à s'affirmer à Hollywood.  Ses fans du Canada, en particulier, s'attendaient à plus de belles choses de leur compatriote native de la banlieu de Toronto.  Ils espéraient la voir suivre les traces de Pamela Anderson, (photo ci-dessous) une autre canadienne, dont la renommée a commencé quand elle est apparue en costume d'Ève dans le Playboy de février 1990.


Physiquement, en dépit de leurs courbes généreuses, les deux "sexy bombs" du pays du premier ministre Justin Trudeau ne se ressemblent guère.  Anderson, une blonde aux yeux bleu, à la Brigitte Bardot; contraste avec Nicole, dont les yeux en amande sont très singuliers et qui arbore une longue chevelure de jais.  Elles ont toutefois en commun d'avoir prêté leur concours à PETA, un organisme de défense et de protection des animaux.


Outre ses titres de playmate du mois de janvier 2007 et de playmate de l'année 2008 dans PLAYBOY, le c.v. de Jayde ne montre qu'une brève apparition dans un film italien, en 2009, ainsi que des petites participations à des télé-réalités. 

En 2009, elle a bénéficié de sa liaison avec Brody Jenner (fils cadet de Bruce Jenner) pour tourner dans la saison 5 de la télé-série "The Hills".  On l'a également vu un peu en 2011 avec une autre ex-playmate Holly Madison dans "Holly's World", une émission de télé qui n'a pas du tout marché.

Après une longue éclipse, elle est réapparue le premier avril 2016 dans la saison 5 de la télé-série de son amie (une autre playmate de Payboy), Kendra Wilkinson (photo ci-dessus): "Kendra On Top".  Mais Nicole n'était qu'une invitée, contrairement à une autre amie de Wilkinson, Jessica Hall (photo ci-dessous), qui joue un rôle récurrent dans cette télé-réalité.  Et... oui, Hall s'est déjà aussi illustrée dans le magazine de Hugh Hefner !  


Ces dernières années, la carrière de Jayde Nicole s'est orientée vers les médias sociaux (deux millions d'abonnés sur Instagram).  Elle a également touché au domaine du fitness, puis elle est devenue une femme d'affaires.

Avec Jessica Hall, une autre ancienne de Playboy, elle est propriétaire d'un restaurant végan mexicain, le Sugar Taco, à Los Angeles, Californie.  Elle veut éventuellement en faire une chaîne, et ouvrir d'autres Sugar Taco un peu partout aux USA et ailleurs dans le monde...

mercredi 18 juillet 2012

IL Y A 50 ANS, DANS SON FAMEUX BIKINI BLANC, URSULA ANDRESS SORTAIT DE LA MER POUR ENTRER DANS L'HISTOIRE.


Il faut se replacer dans le contexte de l'époque pour saisir toute l'ampleur du choc causé par cette célèbre scène cinématographique, une des plus marquantes et des plus "sexy" de l'histoire du 7e art. Cet extrait du premier film de la série des James Bond (James Bond contre Dr No, 1962) ressemble à un rêve nimbé de beauté, de grâce et de poésie, et, d'après des sondages, il demeure le plus mémorable de tous les films d'espionnage et d'action créés à partir de l'oeuvre de l'écrivain britannique Ian Fleming. Il y a 50 ans, au son d'un calypso envoûtant, dans le décor enchanteur de la plage Laughing Waters, au nord de la Jamaïque, une nouvelle actrice, belle comme une déesse, la Suissesse Ursula Andress, sortait de la mer des Caraïbes, en tenant des coquillages dans ses mains. Ces "sculptures maritimes" s'harmonisaient parfaitement avec le bikini blanc super sexy porté par cette beauté au corps ruisselant, paré de perles de soleil.

Cette apparition, ce moment de grâce, ce personnage de Honey Ryder (une plongeuse qui recueille des coquillages), habiteront les rêves torrides des hommes des années '60. Cette scène déterminera aussi la suite de la vie et de la carrière de cette séduisante débutante, issue d'une famille protestante d'origine allemande. Peu habitués à voir sur grand écran, et dans toute sa splendeur, une telle beauté si légèrement vêtue, les cinéphiles anglais seront très impressionnés et ils feront preuve d'humour en donnant le surnom de "Ursula Undress" à la nouvelle "pin up". À noter que la voix du personnage de Honey Ryder, dans James Bond contre Dr No, était doublée par Nikki van der Zyl, car au début de la carrière cinématographique de mademoiselle Andress, son anglais était imparfait et elle avait un fort accent allemand. Et dans cette scène si célèbre, lorsqu'elle entonne une chanson, sur la plage, c'est la voix de Diana Coupland que l'on entend, en réalité. Autre supercherie, le bronzage, qui rehausse encore davantage la beauté du corps de l'actrice suisse, a été amplifié artificiellement par les techniciens du film.

Comme Marilyn Monroe, dans la décennie 1940, et, plus tard Brigitte Bardot, Raquel Welch et Gina Lollobrigida; Ursula Andress deviendra un sexe symbole, une ensorceleuse de la gent masculine. Son succès fulgurant arrive presque en même temps que l'émancipation de la femme et la révolution sexuelle qui l'accompagne. La façon spectaculaire avec laquelle cette ravissante Bernoise mettra en valeur cet épatant bikini blanc, (qu'elle aurait dessiné elle-même et qui s'est vendu pour $ 59 755 aux enchères, en 2001), aidera à populariser ces minuscules costumes de bain, tout en ébranlant quelques tabous imposés par la religion et les "bonnes moeurs" de l'époque. Jugé indécent après sa création en 1946, par l'ingénieur français Louis Réard, le bikini n'était guère en vogue avant que la puissance de l'imagerie cinématographique contribue à changer les choses, dans les sociétés les plus évoluées des pays occidentaux. Mais, dans le fond, ce mouvement populaire n'était que le prolongement de l'immense soif de liberté qui s'est manifestée après la fin de la Seconde Guerre Mondiale.



Comme toutes les grandes vedettes et tous les "monstres sacrés" qui sont entrés dans la légende, Ursula Andress baigne encore aujourd'hui, à 76 ans, dans une aura où il est parfois ardu de distinguer le vrai du faux, et de séparer les rumeurs des faits historiques. Disant ne jamais cesser de s'étonner de la chance extraordinaire qui a fait d'elle une femme comblée par une vie passionnante, enrichie d'expériences captivantes et de rencontres avec des personnes exceptionnelles, l'ancienne actrice, retraitée depuis longtemps, préfère maintenant demeurer loin des objectifs de caméras afin que le public garde en mémoire de belles images et de bons souvenirs d'elle. Parce qu'elle a toujours soigné son apparence et qu'elle a eu recours à la chirurgie plastique, Ursula a pu conserver sa beauté légendaire jusqu'à un âge avancé. Mais lorsqu'elle regarde les photographies qui témoignent de sa jeunesse, l'inimitable ex-Bond Girl fait remarquer, avec humour, qu'en ce temps-là, se faire belle était beaucoup plus facile et rapide que ce l'est aujourd'hui, dans sa vieillesse !

Ces dernières années, ses apparitions publiques se sont surtout limitées aux interventions qu'elle a faites pour sensibiliser la population à l'ostéoporose, une maladie insidieuse dont elle est atteinte. Elle redoute de perdre sa santé car elle a toujours été une femme active : «Je serais misérable si je devais rester au lit. Je serais embarrassée et insupportable si quelqu'un devait avoir soin de moi. Si je ne peux être active, je veux partir...»

Le cinéma, c'est bien fini pour elle, sauf, peut-être, si on lui offrait un rôle dans un film sur l'art... De nos jours, déplore-t-elle, il y a trop de violence et d'effets spéciaux sur les grands écrans. Produire de bons films, ça coûte beaucoup trop cher. Autrefois, on pouvait faire des films d'action remplis d'aventures, avec juste ce qu'il fallait comme effets spéciaux. On mettait l'accent sur des intrigues pas trop compliquées mais qui se tenaient bien.

Toute sa vie, Andress a gardé le culte du beau. Elle a d'ailleurs étudié la peinture, la sculpture et la danse, à Paris. C'est encore une collectionneuse très passionnée. Elle adore faire le tour des antiquaires et des marchés aux puces, partout où elle va. C'est son passe-temps favori. Elle achète des meubles antiques, des tapis, des peintures, des cadres, de la poterie, de la porcelaine, des boiseries, etc. «Mon chez moi c'est le monde. Je vis un peu en Espagne, aux États-Unis, en Italie et en Suisse, et je collectionne des objets partout sur la planète - Shanghai, dans les Andes, Kuala Lumpur, Hongrie, Roumanie.» Ses nombreux séjours à l'étranger lui ont permis d'apprendre à parler couramment l'anglais, le français, et l'italien.

Si Ursula n'avait pas fait une carrière d'actrice, elle aurait été décoratrice ou designer d'intérieur. Elle possède tellement de pièces de collection qu'elle doit les remiser dans des entrepôts. Que des voleurs ne s'avisent pas de lui subtiliser des parties de son trésor. Quelques-uns l'ont déjà fait, et elle les a poursuivis pendant des mois, jusqu'à ce qu'elle les retrouve ! Une aventure digne de...James Bond !



Ursula Andress ne s'est jamais prise pour une grande actrice, même après avoir gagné un Golden Globe en 1964. Le cinéma ne représentait pas son principal point d'intérêt dans la vie. C'était davantage un moyen pour s'offrir la vie dont elle rêvait depuis toujours : voyager partout autour du monde, connaître un grand éventail de cultures authentiques, en vivant parmi les communautés locales. «Aujourd'hui, le monde est devenu si petit. C'est si triste que tout devienne pareil, que les traditions et les cultures différentes disparaissent.» Le Londres qu'elle a connu et aimé, dans les années '60, n'existe plus. «J'ai bien apprécié Londres dans les années '60. Tout y était plaisant. C'était une ville heureuse, une ville anglaise. Mais maintenant il n'y a plus d'Anglais dans Londres», s'exclame-t-elle, dépitée... Parce que les humains détruisent la nature et ne font pas attention à leur environnement, Ursula n'est guère optimiste pour l'avenir.

Fille d'un diplomate allemand, qui a été expulsé de la Suisse et qui a disparu durant la Deuxième Guerre Mondiale, Ursula a vécu une partie de son enfance sur la ferme de son grand-père, un homme austère et autoritaire. Enfant très timide, elle rêvait de liberté. Dès sa pré-adolescence, elle se rendait compte du pouvoir d'attraction qu'elle exerçait sur les garçons quand elle se rendait à la piscine publique ! Plus tard, à 17 ans, après être retournée dans le canton de Berne, là où elle est née, Andress séduit l'acteur français Daniel Gélin, venu tourner, dans les parages, L'Affaire Maurizius, du réalisateur Julien Duvivier. Celui-ci, accompagné de son équipe, avait fait du repérage à l'école que fréquentait Ursula. Cette dernière avait d'ailleurs servi de guide à la troupe d'acteurs et d'actrices du long métrage. Gélin tombe amoureux d'elle et l'entraîne ensuite avec lui à Paris. Elle le suivra aussi à Rome, où il sombrera bientôt dans la toxicomanie, ce qui brisera sa relation avec Ursula.



Après avoir tenu quelques rôles "accessoires" dans de petits films italiens, Ursula rencontre Marlon Brando et elle a une aventure passagère avec lui. L'acteur américain l'encourage à tenter sa chance à Hollywood. Ce qu'elle fera, mais sans grande conviction. Que ce soit pour apprendre les rudiments du métier ou la langue anglaise, Andress n'y met pas tous les efforts qu'il faudrait. De nature volage, bohème et aventureuse, cette brunette à la beauté insolente s'intéresse plus aux acteurs qu'à ce qu'ils font. Elle flirtera avec James Dean avant de succomber aux charmes de John Derek, qu'elle épousera à Las Vegas, en 1957. Le couple divorcera en 1966 et Ursula vivra ensuite une multitude d'aventures amoureuses avec d'autres acteurs (dont une relation assez tumultueuse avec Jean-Paul Belmondo). Andress expliquera ce besoin constant de changer de pays et d'amants, par son caractère assez bouillant de gitane. Cette facette de sa personnalité contraste étrangement avec le manque d'expressivité et le style plutôt "glacial" ou "distant" de son jeu d'actrice. Loin des plateaux de tournage, c'est une nomade curieuse, à la recherche du changement et de nouveaux horizons. Cette "bombe sexuelle", mesurant 1 mètre 65 (5 pieds, cinq pouces), a la bougeotte, et elle mourrait d'ennui si on la condamnait à faire du "sur place".

Cinq ans après le mariage d'Ursula, et deux semaines avant le début du tournage du film James Bond contre Dr No, les producteurs n'ont toujours pas trouvé l'actrice qui jouera le personnage de Honey Ryder. Ils tombent par hasard sur une photo appartenant à John Derek et qui, selon la légende, montrait sa femme, Ursula Andress, très légèrement vêtue, dans un concours de t-shirts mouillés ! Les directeurs du film lui offre le rôle de Honey Ryder sans même l'avoir rencontrée ! La jolie jeune suissesse hésite avant d'accepter. Enthousiasmé par la qualité du scénario de ce premier James Bond, son ami Kirk Douglas la convainc de saisir cette belle opportunité, qui lui rapportera $ 10 000 et...une célébrité instantanée ! Elle devient alors rapidement la femme la plus désirable et la plus photographiée au monde. Du coup, elle met la barre très haute pour toutes les autres Bond Girls qui vont lui succéder, sans jamais la surpasser, dans le coeur des cinéphiles britanniques. En 1965, elle pose nue pour la revue PLAYBOY, au grand plaisir de ses nombreux admirateurs ! Quand on lui demande pourquoi elle a osé faire ça, elle répond tout simplement : «C'est parce que je suis belle»...



Ursula Andress a toujours su que, si on lui avait confié des rôles au cinéma, c'était en raison de ses attributs physiques. Après son expérience avec PLAYBOY, ce sera encore plus flagrant. Ils seront rares les films où on n'exigera pas qu'elle joue au moins une scène de nudité. Ursula acceptera cette situation sans se plaindre, consciente qu'elle est devenue un sexe symbole, et que ce statut la cantonne dans des rôles reliés à sa réputation. Il faut spécifier qu'elle-même ne s'estimait pas assez solide ou compétente pour jouer de grands rôles : «J'ai choisi de faire des films légers et drôles ou des films d'action, à l'exclusion de films dramatiques et psychologiques, par pudeur, par peur, par manque de confiance.» (...) «M'engager tout entière dans un film où il faudrait que j'apporte des sentiments personnels, une partie de mon âme, cela me fait peur.» Andress a parfois rompu des engagements avec des maisons de production (entre autres, Paramount) quand on a voulu faire d'elle quelqu'un qu'elle n'était pas...

Finalement, son rôle le plus important sera celui de mère. À partir des années '80, après la naissance de son fils unique (Dimitri, dont le père est l'acteur Harry Hamlin) Andress délaissera progressivement son métier, en se contentant de quelques rôles épisodiques à la télévision et au cinéma, en Europe. En ce temps-là, accoucher d'un enfant, à l'âge de 43 ans, c'était rare et mal vu. Mais la nouvelle mère n'était pas du genre à faire les choses comme les autres. Libre de ses actes et de ses opinions, souvent controversées, Ursula n'a jamais craint d'aller à contre-courant de la société bien-pensante... Ce qui comptait vraiment pour elle c'était d'être honnête, heureuse et de vivre sa vie.

Ursula Andress a côtoyé les plus grandes stars de son époque. Elle a même joué dans un film, aux côtés d'un certain Elvis Presley... On a rapporté que le "King" du Rock & Roll était tellement intimidé par cette femme "super sexy", qu'il était affolé à l'idée de devoir enlever sa chemise devant elle. Andress se souvient de leur rencontre : «Au début, je ne l'aimais pas. Vous savez, vous jugez les gens sur ce que vous avez lu à leur sujet. Mais Elvis était adorable, si gentil, aimable et affable. Nous sommes ensuite demeurés des amis. Je le voyais une ou deux fois par année. Mais c'était un être tourmenté...»

C'est fascinant de songer qu'une scène de film puisse avoir un impact aussi fort que celle qui a fait d'Ursula Andress un sexe symbole, en 1962. Mais cette Suissesse sensuelle n'était pas n'importe qui. On se souviendra encore d'elle dans cinquante ans... Inoubliable, comme le chantait Nat King Cole...

dimanche 12 février 2012

L'AMOUR DE SON MÉTIER SAUVERA-T-IL LINDSAY LOHAN DE L'AUTO-DESTRUCTION ?


Que ce soit pour les bonnes ou les mauvaises raisons, l'actrice américaine Lindsay Lohan attire toujours l'attention des médias, des paparazzis et du public. Même si, au cours des dernières années, diverses démêlées avec la justice l'ont éloignée des plateaux de tournage, celle que l'on surnomme LiLo ne manque pas de faire réagir les gens à chacune de ses sorties, que ce soit lors d'évènements officiels ou simplement lorsqu'elle va à la plage. En décembre dernier, le magazine PLAYBOY a fracassé des records de vente en mettant en vedette une Lindsay Lohan nue, grimée en Marilyn Monroe. Hugh Hefner, le président fondateur de la célèbre revue, s'est dit surpris que sa publication se soit retrouvée en rupture de stock pour ce numéro affichant une photo coquine de LiLo à la une. Il espère que ce succès de vente, pour lequel la "mauvaise fille" du cinéma américain a reçu un cachet de un million de dollars, l'aidera à relancer sa carrière et à remettre de l'ordre dans sa vie, comme ce fut le cas pour Drew Barrymore, il y a dix-sept ans. Ébranlée par ses récentes condamnations pour vol et conduite en état d'ébriété, Lohan a confié que cette fameuse séance de photographies pour PLAYBOY lui avait permis de reprendre confiance en elle. Consciente des embûches et des difficultés qui l'attendent dans ses tentatives pour chasser ses démons intérieurs et retrouver la confiance des producteurs de films, Lindsay assure qu'elle va tout faire pour y arriver. On apprenait il y a un mois, qu'elle essaie présentement de mériter le premier rôle d'un téléfilm sur la vie d'Elizabeth Taylor. À voir la photo ci-dessus, prise il y a quelques années, LiLo, par son physique et surtout ses admirables yeux bleus, pourrait incarner à l'écran ce monstre sacré qu'était la flamboyante "Liz". Mais voilà, après sept ans d'abus d'alcool et de drogues, après autant d'années de mauvaise conduite et de folie dans les boîtes de nuits, après ses condamnations judiciaires et l'annulation de plusieurs contrats pour des rôles au cinéma, Lohan manque de crédibilité et on se demande si elle a encore le talent pour se glisser avec brio dans la peau de tels personnages, dans des productions onéreuses et risquées.



On s'interroge et on s'inquiète d'autant plus au sujet de l'actrice New Yorkaise de 25 ans, après l'avoir vue la semaine passée lors d'un gala de charité pour AMFAR (photo ci-dessus). Alors que ses fans, ses admirateurs et les personnes qui l'aiment espéraient que LiLo reprenne le bon chemin et recouvre la santé, comme elle avait d'ailleurs promis de le faire, ils ont plutôt vu l'image d'une femme passablement décrépite, paraissant le double de son âge. En fait, elle était méconnaissable. Rien à voir avec ses clichés de PLAYBOY, probablement retouchés et "maquillés". Après avoir commis des excès de toutes sortes pendant trop longtemps, autant son moral que son corps en ont payé le prix. Pour corriger les ravages que ses abus lui ont fait subir, voilà que Lohan abuserait maintenant...de la chirurgie plastique. Mais aucune intervention esthétique ne peut masquer les défauts de son visage souvent bouffi, ses traits tirés, sa peau étirée, ses seins tombants, les traces d'usage de botox (front) et de restylane (lèvres), son nez amoché, et ses rides (front, cou). Ses yeux cernés ont également perdu l'éclat et la vivacité d'autrefois. Sa mauvaise mine fait craindre le pire, c'est-à-dire, la voir connaître le même triste sort que d'autres artistes au talent exceptionnel comme Amy Winehouse, Whitney Houston et son idole Marilyn.



Car oui, comme bien des enfants prodiges qui ont mal tournés, Lindsay Lohan était promise à un brillant avenir autant comme actrice, que comme chanteuse et mannequin. Jusqu'à ses dix-huit ans (la photo ci-dessus la montre à cet âge, à la première du film MEAN GIRLS), LiLo avait brillamment parcouru beaucoup de chemin après déjà quinze ans de carrière artistique. Lorsqu'elle déclarait vouloir gagner un Oscar avant d'avoir trente ans, on pouvait croire que cet objectif était réalisable si elle décrochait le bon rôle au moment propice. Cette splendide jeune femme aux origines italo-irlandaises avait de qui tenir puisque sa mère Dina avait été elle-même chanteuse et danseuse. Mais en arrivant à l'âge adulte, Lindsay a plutôt bifurqué vers les mauvais penchants de son père Michael, un trader malhonnête de Wall Street qui a eu de nombreux ennuis avec la justice. Le divorce de ses parents l'a aussi perturbée. C'est à partir de ce temps-là que la jeune femme s'est mise à avoir des problèmes de comportement et à devenir dépendante de l'alcool et des drogues. Se disant incapable de gérer son stress et son insécurité, ayant peur de la solitude et de dormir seule, elle se met alors à fréquenter les clubs de nuit et des ami(e)s peu recommandables. Elle prend la néfaste habitude de s'enivrer, fume beaucoup trop (elle avait commencé dès l'âge de 15 ans), et laisse libre cours à une bisexualité débridée.



Ce train de vie malsain aura évidement des conséquences malheureuses sur sa carrière artistique qui était pourtant si florissante autant dans le domaine musical (albums à succès), qu'au cinéma et dans les magazines de mode. En 2004, elle est victime d'une infection au foie causée par le stress. Faisant la fête très tard dans la nuit, elle arrive en retard sur les plateaux de tournage de films, de publicités ou d'émissions de télévision. Son talent et ses aptitudes incitent ses employeurs à être d'abord compréhensifs, tolérants et patients avec elle. Mais bientôt ils se lassent et lui font de moins en moins confiance. Ils ne sont pas les seuls à être ainsi indisposés par ses impairs et son manque de discipline. Des acteurs chevronnés comme Jack Nicholson et Morgan Freeman font même ajouter à leurs contrats des clauses stipulant qu'ils refusent de jouer avec Lindsay Lohan. Ils n'hésiteront pas à en rajouter, allant jusqu'à déclarer que LiLo est une honte pour la profession...



Le plus gros défaut de Lindsay Lohan, et elle le confesse elle-même, c'est qu'elle est têtue comme une mule. Il suffit qu'on lui dise de faire une chose pour qu'elle fasse exactement le contraire. Par exemple, le 4 janvier 2007, après qu'elle ait subi une appendicectomie, ses médecins l'avertissent de ne plus boire d'alcool. Le soir suivant sa sortie de l'hôpital, elle est vue en train de faire la fête dans une boîte de nuit de Los Angeles. Et avec des partenaires de party comme Paris Hilton, Nicole Richie, Rumer Willis, Ashlee Simpson et Simon Cutmore, c'est certain qu'elle ne boira jamais de l'eau ou du Perrier dans ces soirées toujours bien arrosées. Et lorsqu'elle est saoule ou/et intoxiquée, elle devient un danger public. Cherchant à fuir les paparazzis, qu'elle déteste plus que tout, et qui veulent sans cesse la photographier pendant qu'elle fait des bêtises ou quand un "accident" vestimentaire expose sa plantureuse poitrine (elle a toujours nié avoir des implants mammaires) ou son entre-jambes, Lohan prend souvent le volant dans un état qui ne lui permet pas de conduire son véhicule correctement. Ce comportement irresponsable a eu pour conséquences de l'impliquer dans de multiples accidents et de la conduire à quelques reprises devant les tribunaux. C'est presque un miracle qu'elle n'ait tué personne ou qu'elle n'ait pas elle-même perdu la vie lors de ces accidents. Malgré trois cures de désintoxication et de nombreuses participations à des réunions d'Alcooliques Anonymes, malgré ses condamnations à des travaux communautaires ou à une peine de prison pour le vol d'un collier (en fait, elle a été libérée sous caution et elle n'a passé que 84 minutes derrière les barreaux), malgré ses promesses et ses efforts de réhabilitation, LiLo semble encore incapable de régler ses problèmes de dépendance et de comportement.



Cette femme sexy de cinq pieds cinq pouces (mensurations 36-26-32), jadis adulée, que l'on a pu voir apeurée et en larmes durant ses procès, au cours des derniers mois, est tombée de haut. Avant sa déchéance, cette rouquine à la peau pigmentée était une reine de beauté qui se classait avantageusement aux palmarès des femmes les plus jolies et les plus sexy des revues pour hommes (FHM, MAXIM). À 19 ans, en 2005, elle est devenue la plus jeune femme à voir sa silhouette être "immortalisée" au Musée de cire Tussaud. Pour obtenir ses services, avant que sa réputation se ternisse, les financiers de l'industrie du cinéma lui consentaient de mirobolants contrats de 7 millions de dollars par film. Cette grande fan de Angelina Jolie maintenait sa bonne forme physique en faisant de la gymnastique, de la bicyclette, de la natation, du patinage sur glace ou sur roues alignées. Ce n'est pas par manque d'intelligence qu'elle a pris le chemin de la délinquance. À l'école, elle excellait en mathématiques et en sciences, et elle collectionnait les notes "A". Comme bien d'autres enfants surdoués, elle a succombé à la pression ainsi qu'aux pièges de la gloire et de la fortune. Au sortir de l'adolescence, avec tous ces succès et ces tonnes d'argent, Lindsay avait le sentiment qu'elle pouvait tout se permettre et tout s'acheter ! Acheteuse compulsive, elle pouvait dépenser un million de dollars par année dans les magasins. Elle a même eu recours à un traitement par hypnose pour se défaire de cette manie.



Ce tempérament fougueux, ce caractère libertaire, Lindsay Lohan les a traduits en paroles dans ses chansons (notamment dans ses titres RUMORS et I DECIDE). Oubliant que la liberté absolue dont elle se réclamait pouvait attenter à la liberté et à la sécurité des personnes de son entourage lorsqu'elle perdait le contrôle de ses actes. Contradictoirement, en devenant esclave de la drogue, de l'alcool et du sexe, Lindsay Lohan s'est éloignée de son idéal de liberté. Être une vedette, c'est vivre constamment dans l'oeil du public et sous les "flash" des projecteurs et des photographes. C'est la rançon de la gloire, il faut l'assumer et savoir vivre avec. Si son entêtement à mal se comporter a été la bête noire de LiLo au cours des dernières années, cet aspect "tête dure" pourrait devenir sa planche de salut si elle tourne cette énergie négative en sa faveur pour atteindre le but qu'elle s'est fixé : prouver qu'elle n'est pas qu'une fille de party en gagnant un Oscar. Même si, à 25 ans, elle est encore jeune, le temps commence à presser afin qu'elle franchisse ce point tournant qui sauvera sa vie et relancera sa carrière. Beaucoup de gens l'aiment toujours et il se trouve peut-être encore des professionnels de l'industrie cinématographique qui sont prêts à lui donner une dernière chance de rédemption. Si c'est le cas, espérons qu'elle la saisira et qu'elle confondra les sceptiques qui pensent qu'elle est déjà finie...

Avec tout le battage médiatique qui a accompagné les déboires de LiLo ces dernières années, on a oublié qu'il n'y a pas si longtemps, elle a produit des choses intéressantes du côté de sa carrière de chanteuse. La voici dans un clip sulfureux de la chanson BOSSY...

LE TOP-10 DES CHEERLEADERS DE NOËL DANS LA NFL ! Elles sont belles à croquer les cheerleaders de la Ligue Nationale de Football (NFL).  Et e...